Ce dimanche 21 avril, à l’appel de l’association Clara Life, plusieurs centaines de manifestants ont participé à la Marche pour la vie dans les rues de Bruxelles. Leur objectif était de sensibiliser le public à la promotion d’une culture de vie en Belgique et à la dignité intrinsèque à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle.
Plus précisément…
Clara Life déplore que, loin de constituer une liberté comme le clame ad nauseam une certaine doxa féministe, l’avortement soit aujourd’hui érigé de fait en solution unique pour de nombreuses femmes en proie à des difficultés financières, affectives ou professionnelles, quand bien même il est avéré qu’un tiers des avortements engendre une dépression post-abortive.
En outre Clara Life rappelle
1) que l’enfant à naître constitue un être humain à part entière et qu’il est, comme tel, revêtu d’une dignité humaine ; 2) qu’occulter l’humanité de cet enfant à naître constitue un refus d’assumer les conséquences morales de l’avortement, que toute société civilisée se devrait pourtant de regarder en face.
De même, Clara Life refuse de voir l’extension du recours à l’euthanasie devenir une fatalité et une alternative aux soins palliatifs. Au contraire, l’association plaide un développement accru de ces derniers, afin que la souffrance physique et psychique des patients en fin de vie soit réellement prise en charge.
Ainsi, ce dimanche 21 avril, plus de 700 manifestants ont appelé la société civile à refuser le dogmatisme qu’un certain « progressisme » bien mal nommé lui impose depuis des décennies.
Oui l’enfant à naître est un être humain.
Non l’avortement n’est pas une fatalité.
Oui, des solutions existent pour faire face aux difficultés liées à une grossesse imprévue.
Non une société dite civilisée ne s’honore pas en facilitant toujours davantage l’euthanasie de ses membres les plus faibles, quand elle pourrait développer les soins palliatifs et une prise en charge emprunte d’humanité.