Bruxelles – À l’initiative de CLARA Life, une lettre ouverte a été remise au Premier ministre Bart De Wever à l’occasion du 35e anniversaire de la loi dépénalisant partiellement l’avortement, et rendue ouverte à la signature il y a quelques jours à toute personne souhaitant s’y joindre.
La lettre compte à ce jour près de 600 signataires, et continue d’en recevoir de nouveaux chaque jour. Le texte a été rédigé avec la collaboration du professeur dr. Bernard Spitz (KU Leuven, obstétrique-gynécologie), et signé par des dizaines d’universitaires, près d’une centaine de professionnels de la santé, ainsi que des élus locaux, régionaux et fédéraux, y compris des membres de partis de la majorité. La liste des signataires est disponible sur le site de CLARA Life.
La lettre appelle le gouvernement à ne pas poursuivre une nouvelle libéralisation de l’avortement en Belgique, notamment en ce qui concerne la réduction du délai de réflexion ou l’allongement du délai légal. Elle alerte également sur l’Initiative citoyenne européenne “My Voice, My Choice”, qui vise à obliger les États à financer des avortements, y compris ceux qu’ils considèrent comme illégaux, et donc à soutenir des pratiques contraires à leurs traditions éthiques et juridiques. Cette initiative entend en outre ériger l’avortement en droit fondamental au sein de l’Union européenne, ce qui constituerait une violation grave du principe de subsidiarité et des Traités européens.
Les signataires dénoncent également le fait que le débat actuel en Belgique se déroule de manière extrêmement unilatérale, sans réelle place pour les alternatives, la prévention, ou un accompagnement concret et structuré des femmes.
La lettre reste ouverte à la signature et peut être consultée avec le bouton ci-dessous.