La vie : un droit fondamental
Au cours des neuf premiers mois de votre vie, tu t’es développé dans le ventre de ta mère.
Bien que tu dépendais d’elle pour la nourriture, tu étais déjà une personne absolument unique puisque, dès les premières secondes de ton existence, c’est à dire, dès ta conception, ont été déterminé: ton sexe, la couleur de tes cheveux, la couleur de tes yeux, la forme de ton nez,…bref tout ce qui fait ta personnalité !
Scientifiquement il est incontestable que ta vie a commencé dès ce moment-là !

Toute personne mérite de vivre...
Chaque personne, née ou non née a droit au respect de sa vie.
La vie humaine ne se décrète pas, elle se constate. Il est désormais démontré par la science que, dès les premiers moments de la conception, il y a un nouvel être humain individuel, absolument original. Il passera au cours de son développement par les stades d’embryon, de fœtus et enfin de bébé, dans une continuité parfaite.
Tuer une personne, née ou non née ne peut jamais être considéré comme une aide médicale et ne sauve pas de vie !
La douleur de l'avortement
L’avortement n’est pas un acte anodin et a trop souvent des conséquences dramatiques sur la santé psychique et physique des femmes. De nombreux témoignages en témoignent.
Comme nous le dit une jeune femme dans son témoignage :
Personne ne nous parle avant l’IVG de ce qu’on va ressentir, or il s’agit pourtant bien d’un véritable bouleversement, aussi bien dans notre corps que dans notre esprit. Outre les douleurs et les séquelles physiques à plus ou moins long terme, nous vivons en effet une vraie perte et il nous faudra bien arriver un jour à en faire le deuil. Tout cela représente une lourde épreuve et les femmes se sentent bien seules pour l’affronter... J'ai mis des mois à me sortir la tête de l'eau !
Témoignage récolté sur le site IVG.net
En cause, des méthodes brutales d'IVG ?

Au-delà de 7 semaines de grossesse, le médecin utilise une canule qu’il introduit à l’intérieur de l’utérus. Il procède à une méthode d’aspiration de l’embryon ou du fœtus.
Pour pratiquer un avortement par morcellement, le col de l’utérus est dilaté. Ensuite, le médecin extrait le fœtus par morceaux (jambes, bras, thorax, tête écrasée au préalable pour pouvoir passer le col de l’utérus).
La pilule du lendemain provoque également des avortements. Celle-ci est de plus en plus souvent prescrite aux femmes souhaitant avorter avant 7 semaines de grossesse. Il s’agit alors d’un avortement chimique.
Et en Belgique ?
Que nous dit la loi ?
La loi belge de 1990 relative à l’interruption volontaire de grossesse autorise l’avortement sans raison médicale jusqu’à 12 semaines de grossesse. Au-delà de ce délai et jusqu’au moment de l’accouchement, l’avortement est permis « si la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme ou lorsqu'il est certain que l'enfant à naître sera atteint d'une affection d'une particulière gravité et reconnue comme incurable au moment du diagnostic ». On parle alors généralement d’« interruption médicale de grossesse ».
Selon la loi du 15 octobre 2018 qui modifie la loi de 1990 :
Un délai de 6 jours de réflexion doit être respecté entre la première consultation prévue et le jour de l’avortement. Ce délai ne peut pas être raccourci sauf s’il existe une raison médicale urgente pour la femme d’avancer l’avortement.
→ La nouvelle loi punit l’entrave à l’accès à un centre d’avortements, supprime la notion de détresse et oblige un médecin ne souhaitant pas réaliser un avortement à référer la patiente à un autre médecin.
Histoire de l'avortement en Belgique
3 avril 1990
Adoption de la loi Lallemand-Michielsens qui dépénalise l’avortement sous certaines conditions
Depuis 2016
Déposition de plusieurs propositions de loi pour élargir le délai légal d’un avortement au-delà de 12 semaines de grossesse
15 oct. 2018
loi encadrant l’interruption
volontaire de grossesse en dehors du Code pénal
Juillet 2019
Publication d’une carte blanche d’un collectif de plus de 2600 professionnels de la
santé exprimant leurs préoccupations quant à l’extension de l’avortement
sans raison médicale au-delà du premier trimestre de grossesse.
Chiffres de l’avortement en Belgique
En 2017, étant donné le nombre de naissances en Belgique, on peut compter en moyenne 1 avortement pour 7 naissances. En Belgique, le nombre d’avortements par an oscille entre 17 000 et 19 600 depuis 2005, avec une légère tendance à la baisse sur les dernières années. On remarque également que l’écart entre le nombre de demandes et le nombre d’avortements effectifs diminue.
Raisons associées à l’avortement
Pour résumer ces graphiques, le non-désir d’enfant reste majoritairement la raison invoquée dans un peu plus d’un quart des cas suivie des raisons économiques ou de l’isolement de la mère.
Source : rapports parlementaires de la commission nationale d’évaluation interruption de grossesse, 2006 à 2019
Source : rapports de la commission d’évaluation de l’interruption volontaire de grossesse institut européen de bioéthique.