Au cours des neuf premiers mois de votre vie, tu t’es développé dans le ventre de ta mère.
Bien que tu dépendais d’elle pour la nourriture, tu étais déjà une personne absolument unique puisque, dès les premières secondes de ton existence, c’est à dire, dès ta conception, ont été déterminé: ton sexe, la couleur de tes cheveux, la couleur de tes yeux, la forme de ton nez,…bref tout ce qui fait ta personnalité !
L’avortement n’est pas un acte anodin et a trop souvent des conséquences dramatiques sur la santé psychique et physique des femmes. De nombreux témoignages en témoignent.
Comme nous le dit une jeune femme dans son témoignage :
Personne ne nous parle avant l’IVG de ce qu’on va ressentir, or il s’agit pourtant bien d’un véritable bouleversement, aussi bien dans notre corps que dans notre esprit. Outre les douleurs et les séquelles physiques à plus ou moins long terme, nous vivons en effet une vraie perte et il nous faudra bien arriver un jour à en faire le deuil. Tout cela représente une lourde épreuve et les femmes se sentent bien seules pour l’affronter... J'ai mis des mois à me sortir la tête de l'eau !
Au-delà de 7 semaines de grossesse, le médecin utilise une canule qu’il introduit à l’intérieur de l’utérus. Il procède à une méthode d’aspiration de l’embryon ou du fœtus.
Pour pratiquer un avortement par morcellement, le col de l’utérus est dilaté. Ensuite, le médecin extrait le fœtus par morceaux (jambes, bras, thorax, tête écrasée au préalable pour pouvoir passer le col de l’utérus).
La pilule du lendemain provoque également des avortements. Celle-ci est de plus en plus souvent prescrite aux femmes souhaitant avorter avant 7 semaines de grossesse. Il s’agit alors d’un avortement chimique.
La loi belge de 1990 relative à l’interruption volontaire de grossesse autorise l’avortement sans raison médicale jusqu’à 12 semaines de grossesse.
Au-delà de ce délai et jusqu’au moment de l’accouchement, l’avortement est permis « si la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme ou lorsqu'il est certain que l'enfant à naître sera atteint d'une affection d'une particulière gravité et reconnue comme incurable au moment du diagnostic ». On parle alors généralement d’« interruption médicale de grossesse ».
Un délai de 6 jours de réflexion doit être respecté entre la première consultation prévue et le jour de l’avortement. Ce délai ne peut pas être raccourci sauf s’il existe une raison médicale urgente pour la femme d’avancer l’avortement.
Adoption de la loi Lallemand-Michielsens qui dépénalise l’avortement sous certaines conditions
Déposition de plusieurs propositions de loi pour élargir le délai légal d’un avortement au-delà de 12 semaines de grossesse
loi encadrant l’interruption
volontaire de grossesse en dehors du Code pénal
Publication d’une carte blanche d’un collectif de plus de 2600 professionnels de la
santé exprimant leurs préoccupations quant à l’extension de l’avortement
sans raison médicale au-delà du premier trimestre de grossesse.
Pour résumer ces graphiques, le non-désir d’enfant reste majoritairement la raison invoquée dans un peu plus d’un quart des cas suivie des raisons économiques ou de l’isolement de la mère.
SOURCE : RAPPORTS PARLEMENTAIRES DE LA COMMISSION NATIONALE
D’ÉVALUATION INTERRUPTION DE GROSSESSE, 2006 À 2019
SOURCE : RAPPORTS DE LA COMMISSION D’ÉVALUATION DE L’INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE INSTITUT EUROPÉEN DE BIOÉTHIQUE.
SOURCE : RAPPORTS PARLEMENTAIRES DE LA COMMISSION NATIONALE
D’ÉVALUATION INTERRUPTION DE GROSSESSE, 2016-2017 ET 2018-2019
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